Avoir des Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) sans dopage en 2026. C’est la volonté du Comité d’organisation des Joj (Cojoj) et de l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (Onads) qui s’associent avec l’Agence mondiale antidopage (Ama). Le président de cet organe a insisté, hier vendredi, en marge d’un atelier au stade Léopold Sédar Senghor, sur la prévention pour lutter contre ce fléau.
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (Cojoj) « Dakar 2026 » et l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (Onads) s’allient avec l’Agence mondiale antidopage (Ama) pour des Joj sans dopage à Dakar, en 2026. Une ambition affirmée lors d’un atelier d’information en direction des jeunes athlètes organisé, hier vendredi, à Dakar, en marge de la visite du président de l’Ama, Witold Banka. Cette rencontre de haute portée s’inscrit dans le cadre des préparatifs des Joj qui se dérouleront pour la première fois sur le continent africain. À l’approche de cet événement, l’Ama fait de la sensibilisation pour prévenir contre tout dopage. « La politique antidopage est très importante à bien des égards », a d’emblée reconnu Witold Bankal. Selon lui, les Joj sont une belle opportunité non seulement pour le pays hôte, mais pour l’ensemble du continent. « Le but de cette visite est de s’assurer que le Sénégal est prêt et qu’il a pris les bonnes dispositions pour la réussite de cet événement », a-t-il dit.
Le Sénégal a compris l’importance d’être à jour dans la lutte contre le dopage, a reconnu M. Banka. « Le pays est déjà bien avancé sur la question, mais il peut mieux faire. L’Ama veut aider le Sénégal à avoir une meilleure influence sur la campagne antidopage en Afrique et dans le monde. Mais il faudrait un budget plus important, plus de contrôles, plus d’experts et de gens à disposition, de sorte à permettre à l’organe national contre le dopage de travailler correctement », a-t-il dit. L’Onads a, selon lui, besoin de l’appui de l’État et du Comité olympique qui sont les deux structures qui financent. « Mais ce soutien doit permettre son indépendance et les lois prévues dans le prochain Code des sports en gestation nous permettront d’atteindre cet objectif », a-t-il estimé. Pour la sensibilisation, le président de l’Ama informe qu’il existe un site que les athlètes, coaches ou journalistes peuvent consulter pour s’informer de certains projets en cours. « Les athlètes n’ont plus d’excuses, ils ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas. C’est le rôle de l’Ama de sensibiliser sur le dopage, mais c’est à eux de s’approprier cette bataille », a-t-il conclu.
Mouhamadou Lamine DIOP