Cheikh Tidiane Sabaly (26 ans) est en grève au FC Metz afin de forcer son départ vers l’Angleterre. Convoqué pour affronter l’Olympique Lyonnais, l’attaquant sénégalais n’a finalement pas fait le déplacement avec le groupe messin. Son directeur sportif a rapidement réagi face à cette situation.
Alors qu’il figurait dans la liste des joueurs convoqués par le coach Stéphane Le Mignan pour le match de championnat contre l’OL, Sabaly a décidé de ne pas se rendre au Groupama Stadium. En conflit avec son club, il réclame un transfert après huit saisons passées en Lorraine. Il lui reste encore un an de contrat, et les dirigeants messins refusent de le libérer « à n’importe quel prix ». Depuis le lundi 18 août, l’international sénégalais boycotte les entraînements. Il aurait déjà trouvé un accord avec Middlesbrough, qui évolue en Championship.
Le directeur sportif du FC Metz hausse le ton
Frédéric Arpinon, directeur sportif du FC Metz, n’a pas mâché ses mots : « Il faut que tout le monde sache que ce n’est pas lui qui commande. Il est sous contrat. Quand il l’a signé, personne ne lui a mis le couteau sous la gorge. Aujourd’hui, il fera ce que le club décidera. S’il veut continuer sa grève, très bien. Mais il ne partira pas tant que le club n’y trouvera pas son compte. »
Le FC Metz réclame 5 millions d’euros pour céder son attaquant, tandis que Middlesbrough a proposé un peu plus de 3 millions.
Le boycott, une nouvelle tendance chez les joueurs ?
Sabaly n’est pas le seul joueur à recourir à la grève pour forcer un transfert. Alexander Isak aurait menacé Newcastle de ne pas jouer la saison 2025-2026 s’il n’était pas transféré à Liverpool. De son côté, Yoane Wissa boycotte Brentford afin de rejoindre Newcastle, refusant même de s’entraîner avec son club. Désormais, c’est au tour de l’attaquant sénégalais d’adopter cette méthode de pression.