Candidat déclaré à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Mady Touré a réaffirmé sa volonté de rompre avec les anciennes pratiques et d’instaurer une gouvernance transparente et responsable du football sénégalais.
Face à deux échecs précédents contre Augustin Senghor, Mady Touré n’a rien perdu de sa détermination. Il croit désormais fermement en ses chances et propose un projet de rupture basé sur l’exemplarité.
« Avant de prendre la Fédération, je souhaiterais qu’on m’audite pour que l’ensemble des clubs et des Sénégalais connaissent mon patrimoine », a-t-il déclaré sur le plateau de Walf TV
« Si je porte de jolis costumes alors que je suis habitué à poster des lacostes, on dira que Mady a changé de vie. Alors que j’avais acheté tout ça avant. »
Mady Touré prône une déclaration de patrimoine obligatoire pour tout candidat à la présidence de la FSF. Il estime que la transparence doit devenir une exigence incontournable dans la gestion du football national. « Moi, j’ai les mains propres. J’ai toujours servi le football, sans me servir du football », a-t-il insisté, dans un discours franc et assumé.
Interpellant les autorités, il a lancé un appel direct à l’État du Sénégal : « C’est la responsabilité de l’État de veiller à cela. Nous, on est délégataire de pouvoir. Si demain il y a un problème au niveau international, l’État sera tenu pour responsable. »
Mady Touré affirme ne nourrir aucune hostilité envers ses concurrents, mais demande une vigilance accrue sur le profil de tous les candidats, y compris lui-même.
Sa candidature s’inscrit donc sous le sceau de la rigueur morale, du contrôle citoyen et d’une volonté affichée de réformer la FSF de fond en comble.
C.G.D