Ousmane Dembélé a marqué l’histoire en s’offrant le Ballon d’Or 2025 avec une domination sans partage. Selon Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football, « il n’y a pas eu de match », tant l’ailier du PSG a fait l’unanimité parmi les votants.
Le système est clair : 100 journalistes, chacun représentant un pays du top 100 du classement FIFA, établissent un top 10, attribuant 15 points au premier, 12 au deuxième, puis un barème dégressif jusqu’à la dixième place. Résultat : Dembélé a raflé la quasi-totalité des premières positions, creusant un écart abyssal avec Lamine Yamal, dauphin à seulement 18 ans.
Ce sacre illustre parfaitement la mécanique du Ballon d’Or, où l’accumulation des points traduit non seulement la régularité mais surtout le consensus autour d’un joueur. L’Europe et l’Afrique, deux continents au poids électoral déterminant, ont porté Dembélé au pinacle. En France, en Espagne ou en Allemagne, sa saison exceptionnelle avec Paris et en Ligue des champions a fait l’unanimité. En Afrique, le continent de George Weah, unique Ballon d’Or africain en 1995, a voté massivement pour lui, saluant sa constance et son impact décisif.
En réunissant les suffrages des deux rives, Dembélé a transformé une campagne de votes souvent disputée en un plébiscite. Plus qu’un simple trophée, ce Ballon d’Or 2025 consacre l’aboutissement d’un joueur longtemps jugé fragile, devenu indiscutable sur la plus prestigieuse scène individuelle du football mondial.
C.G.D