Organisée par la startup Akassaa, à sa tête son CEO El Hadj Diop, la troisième édition des Akatalks s’est révélée être un véritable creuset d’idées, d’innovations et d’engagements pour un futur souverain, inclusif et durable en Afrique. Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable dans le paysage de la transformation numérique et du leadership continental a tenu toutes ses promesses.
El Hadj Diop, lors de son intervention d’ouverture, a souligné que cette édition s’inscrit dans la continuité d’une vision commune : celle d’un « One Africa 4.0 » souverain, innovant et inclusif. Le thème central, « bâtir ensemble un futur durable », a permis de mettre en lumière des enjeux cruciaux, parmi lesquels la maîtrise des technologies, la souveraineté numérique, et les grands événements sportifs à venir tels que la JooJ 2026, la CAN 2023, ou encore la Coupe du Monde 2030, organisée en partie par le Maroc, une première historique pour le continent.
Au-delà des enjeux sportifs, le contexte du développement durable et de l’urgence climatique a également été au cœur des débats, traduisant une volonté collective de faire face aux défis environnementaux tout en assurant un avenir prospère pour les générations futures.
Plus de 300 participants ont répondu présents, avec une salle pleine à craquer, signe du succès et de l’intérêt croissant pour cette initiative. La session d’echanges, environnement de partage entre leaders, innovateurs et experts, a permis de voir intervenir des personnalités inspirantes, à l’image de Mouely Mouanga, expert en contrats pétroliers, qui a concurremment partagé son regard sur la place de l’intelligence artificielle dans la gestion des données industrielles.
Ce dernier a insisté sur l’importance stratégique de la maîtrise des données dans l’exploitation du secteur pétrolier en Afrique, insistant sur la nécessité pour nos pays de s’autonomiser, notamment par la formation de ressources humaines compétentes et l’investissement dans les outils technologiques. Il a aussi rappelé que l’Afrique doit garantir sa souveraineté face aux sociétés extérieures détenant aujourd’hui la majorité de ces données.
Une diversité de sujets pour un impact multiple
Parmi les autres intervenants, Sophie Gueye, présidente et fondatrice de l’association humanitaire Les Racines de l’Espoir, a pour sa part évoqué l’impact humanitaire des grands événements sportifs, notamment les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2026 à Dakar. Elle a souligné que le sport pouvait être un vecteur d’intégration et de redressement pour les personnes en situation de handicap, en leur redonnant espoir et dignité.
En parallèle des échanges, l’équipe d’Akassaa travaille sur la finalisation d’un livre blanc, qui synthétisera les enseignements de cette édition, dans le but de démocratiser ces connaissances via des podcasts en français, anglais et, prochainement, dans des langues locales africaines. Une démarche d’ouverture et d’accessibilité qui traduit la volonté de promouvoir une véritable expertise panafricaine.
Pour l’avenir, El Hadj Diop a confirmé la volonté d’étendre et de renforcer les Akatalks en la déployant dans d’autres régions du continent : « La prochaine édition, prévue pour décembre 2025, s’annonce comme un événement encore plus riche, avec de nouvelles thématiques et intervenants de renom ».
Cheikh Tidiane NDIAYE