L’Intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui un catalyseur du progrès et de la transformation sociale, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Abdourahmane Diouf. Il a présidé, vendredi, la cérémonie d’ouverture du dialogue politique 2024 de haut niveau en Afrique.
« Nous vivons une époque où l’intelligence artificielle ne doit plus être perçue comme un outil quelconque ou une simple technologie. Elle est, à l’évidence, un catalyseur du progrès et de la transformation sociale », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf.
Face aux transformations majeures imposées par la révolution numérique, il a souligné, lors de ce rendez-vous portant sur « la mise en œuvre des stratégies pour un enseignement supérieur de qualité à l’ère de l’Intelligence artificielle (IA) », que le gouvernement du Sénégal, à travers son département, s’engage résolument à exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle pour transformer et améliorer la qualité de l’enseignement à tous les niveaux.
« La stratégie nationale sur l’intelligence artificielle du Sénégal, bien que portée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, implique largement le MESRI. En effet, 25 % des composantes concernent la formation et l’éducation », a-t-il ajouté.
Ainsi, le ministre a profité de cette tribune pour rappeler que l’État du Sénégal met à la disposition des acteurs nationaux et internationaux, y compris à distance, un supercalculateur d’une puissance de 537 mille milliards d’opérations par seconde.
Sur ce point, il a indiqué que le thème de la conférence s’aligne parfaitement avec les nouvelles orientations politiques du Sénégal, qui mettent un accent particulier sur l’éducation, la transformation numérique et l’équité.
« Elles traduisent une ambition nationale de s’appuyer sur les avancées technologiques et les initiatives de recherche pour répondre aux défis contemporains tout en garantissant un développement inclusif et durable », a conclu M. Sarr.
Mariama DIEME