This Is Africa Digital (TIAD) a tenu une conférence de presse au Monument de la Renaissance africaine ce mercredi 1er octobre pour annoncer les détails de son prochain événement et réaffirmer son engagement en faveur de la transformation digitale du continent.
Fatou Ka, directrice de TIAD, a souligné le choix « non anodin » du lieu (Monument de la Renaissance africaine), qui incarne la fierté, la résilience et l’ambition d’un continent qui se lève et qui avance. Elle a présenté l’initiative comme une « opportunité historique pour le continent africain » et une dynamique collective, affirmant qu’« l’Afrique ne suit plus la transformation digitale, elle en devient le moteur. »
Selon Fatou Ka, l’objectif de TIAD est triple : innover en développant des « solutions africaines adaptées aux Africains », inclure en « donnant toute leur place à la jeunesse et aux femmes », et affirmer la souveraineté pour que l’Afrique soit « actrice du développement numérique ».
Forum, Exposition et Networking
L’événement This Is Africa Digital aura lieu en novembre au Monument de la Renaissance, se voulant une plateforme de co-création pour rassembler des décideurs, des innovateurs, des créateurs et des citoyens. Les deux jours seront dédiés à « penser, apprendre et célébrer », a fait savoir la directrice. D’après elle, le format sera axé sur des panels, des masterclasses et des performances culturelles, proposant une expérience unique qui lie technologie, institutions et culture.
Fatou Ka a expliqué que le TIAD est structuré autour de trois axes : un forum, une exposition et du networking. Dans ses propos, elle relate que l’objectif du networking est de réaliser des collaborations qui puissent porter leurs fruits, notamment en facilitant la rencontre entre les start-up sénégalaises et africaines et les investisseurs pour obtenir le soutien dont elles ont vraiment besoin.
L’initiative est présentée comme étant alignée avec les objectifs du New Deal Technologique et la vision Sénégal 2050, avec l’ambition à long terme de devenir un événement de référence non seulement au niveau africain, mais mondial.
Mme Ka a insisté sur l’importance de l’éducation numérique et des infrastructures pour assurer une couverture globale. Elle a aussi lancé un appel aux médias pour porter leur voix et amplifier la mission d’Africa Digital et leur ambition.
Un engagement institutionnel et partenarial fort
Fatou Ka a souligné que plusieurs partenaires soutiennent l’initiative, notamment le ministère de la Communication et des Télécommunications et Sen Start-up.
Abdourahmane Coly, responsable de la communication du Monument de la Renaissance africaine, a déclaré que l’accueil de l’événement s’inscrit dans l’une des missions fondamentales du monument : celle de « reconnecter l’Afrique » et d’assurer son « ouverture au monde », tout en affirmant la disposition du monument à accompagner et abriter l’événement.
Malick Tall, vice-président de Sen Start-up, a brièvement présenté son association, qui regroupe des hommes d’affaires de l’industrie technologique pour offrir des services aux entrepreneurs et collaborer avec les autorités publiques. Il a rappelé que l’écosystème technologique a besoin d’espaces de discussion pour aborder des sujets d’actualité comme la taxation, la nouvelle loi bancaire et l’interopérabilité sur les techs.
À la fin de la conférence, Guillaume Serge, Premier Conseiller à l’ambassade du Rwanda, a exprimé l’honneur de représenter son pays, mettant en avant les excellentes relations et la vision commune sur le développement du continent africain et de l’intégration africaine, surtout à travers la digitalisation partagée par le Rwanda et le Sénégal.
Djibril DIAO