Le leader américain de l’intelligence artificielle générative propose désormais aux utilisateurs de son robot conversationnel des recommandations de produits et les renverra vers des sites tiers afin qu’ils puissent réaliser leurs achats.
C’est une petite révolution pour l’e-commerce qui s’annonce. Dans un communiqué paru lundi 28 avril, le géant de l’intelligence artificielle (IA) générative OpenAI a dévoilé une nouvelle fonctionnalité intégrée à ChatGPT : des recommandations de produits censées faciliter l’acte d’achat des utilisateurs du robot conversationnel.
« Désormais, lorsqu’une requête d’utilisateur suggère une intention d’achat […], ChatGPT peut afficher des options de produits pertinentes dans des carrousels visuellement riches, fournir des détails supplémentaires sur les produits et renvoyer les utilisateurs vers des sites Web où ils peuvent en savoir plus ou effectuer un achat », explique OpenAI, prenant en exemple un internaute qui voudrait acquérir des costumes pour chiens.
Une nouveauté déjà accessible aux Etats-Unis
Comme toutes les autres requêtes adressées au chatbot d’OpenAI, il sera possible de solliciter ces conseils en langage naturel. Pour l’heure, cette nouveauté n’est accessible qu’aux Etats-Unis dans GPT-4o et 4o-mini. Le service sera peu à peu étendu à l’ensemble des pays depuis lesquels ChatGPT est accessible.
De quoi réjouir les marques et booster leurs ventes en ligne, au vu de la popularité de ChatGPT ? Si tous les e-commerçants peuvent sur le papier apparaître dans les résultats de recherche du robot conversationnel (à condition que leurs sites acceptent les crawlers d’OpenAI), le fleuron américain de l’IA circonscrit pour le moment la gamme des produits éligibles aux secteurs de la mode, de la beauté, de la maison et de l’électronique.
Des recommandations et non des publicités
OpenAI pose également quelques limites. D’abord, l’acte d’achat ne se fera pas directement dans ChatGPT mais sur des sites tiers vers lesquels ce dernier renverra. En outre, les recommandations de produits « sont sélectionnées de manière indépendante et ne sont pas des publicités ». Autrement dit, il ne sera pas possible pour une marque de payer pour être mieux référencée qu’une autre, comme le propose notamment l’outil d’IA Perplexity.
Pour toutefois être certains d’avoir une chance d’apparaître dans ChatGPT, les e-commerçants pourront prochainement notifier OpenAI de la disponibilité de nouveaux produits. En retour, selon le site d’information Techcrunch, la firme de Sam Altman ne recevra pas de pourcentage sur les ventes réalisées par l’intermédiaire de son outil.
Le leader américain de l’intelligence artificielle générative propose désormais aux utilisateurs de son robot conversationnel des recommandations de produits et les renverra vers des sites tiers afin qu’ils puissent réaliser leurs achats.
C’est une petite révolution pour l’e-commerce qui s’annonce. Dans un communiqué paru lundi 28 avril, le géant de l’intelligence artificielle (IA) générative OpenAI a dévoilé une nouvelle fonctionnalité intégrée à ChatGPT : des recommandations de produits censées faciliter l’acte d’achat des utilisateurs du robot conversationnel.
« Désormais, lorsqu’une requête d’utilisateur suggère une intention d’achat […], ChatGPT peut afficher des options de produits pertinentes dans des carrousels visuellement riches, fournir des détails supplémentaires sur les produits et renvoyer les utilisateurs vers des sites Web où ils peuvent en savoir plus ou effectuer un achat », explique OpenAI, prenant en exemple un internaute qui voudrait acquérir des costumes pour chiens.
Une nouveauté déjà accessible aux Etats-Unis
Comme toutes les autres requêtes adressées au chatbot d’OpenAI, il sera possible de solliciter ces conseils en langage naturel. Pour l’heure, cette nouveauté n’est accessible qu’aux Etats-Unis dans GPT-4o et 4o-mini. Le service sera peu à peu étendu à l’ensemble des pays depuis lesquels ChatGPT est accessible.
De quoi réjouir les marques et booster leurs ventes en ligne, au vu de la popularité de ChatGPT ? Si tous les e-commerçants peuvent sur le papier apparaître dans les résultats de recherche du robot conversationnel (à condition que leurs sites acceptent les crawlers d’OpenAI), le fleuron américain de l’IA circonscrit pour le moment la gamme des produits éligibles aux secteurs de la mode, de la beauté, de la maison et de l’électronique.
Des recommandations et non des publicités
OpenAI pose également quelques limites. D’abord, l’acte d’achat ne se fera pas directement dans ChatGPT mais sur des sites tiers vers lesquels ce dernier renverra. En outre, les recommandations de produits « sont sélectionnées de manière indépendante et ne sont pas des publicités ». Autrement dit, il ne sera pas possible pour une marque de payer pour être mieux référencée qu’une autre, comme le propose notamment l’outil d’IA Perplexity.
Pour toutefois être certains d’avoir une chance d’apparaître dans ChatGPT, les e-commerçants pourront prochainement notifier OpenAI de la disponibilité de nouveaux produits. En retour, selon le site d’information Techcrunch, la firme de Sam Altman ne recevra pas de pourcentage sur les ventes réalisées par l’intermédiaire de son outil.
Concurrencer Google
En lançant cette fonctionnalité, OpenAI mise sur une nouvelle donne du e-commerce : une expérience utilisateur personnalisée (ChatGPT se souviendra bientôt des recherches de produits de ses utilisateurs, a annoncé l’entreprise), une promesse de fluidité avec la possibilité de faire des recherches en langage naturel, ainsi que des recommandations théoriquement plus pertinentes que celles des moteurs de recherche traditionnels car moins dépendantes des publicités achetées par des annonceurs.
Entre les lignes, le leader de l’IA générative assume d’ailleurs cette concurrence faite à Google et ses rivaux : « Au lieu de faire défiler les pages de résultats, vous pouvez simplement engager une conversation. » Après avoir entraîné ChatGPT sur une grande partie du Web, rivalisant ainsi avec les capacités de recherche de certains moteurs, et même envisagé d’acquérir le navigateur Chrome, OpenAI n’en finit désormais plus de marcher sur les plates-bandes d’un Google en grande difficulté.