Une trentaine de membres du réseau des femmes de la pêche artisanale a bénéficié d’une formation sur les techniques de communication communautaire, ce mardi 9 décembre, à Thiès. Plusieurs modules ont été déroulés, dont la communication devant les médias, la communication digitale et communautaire, grâce à son projet NATUR’ELLE.
« Techniques de communication communautaire, digitale et médiatique au service de la durabilité de la pêche », tel est le thème choisi par le réseau des femmes de la pêche artisanale au Sénégal pour renforcer la capacité de ses membres, pour une meilleure visibilité des femmes dans le secteur de la pêche.
En effet, selon la présidente du réseau, Diaba Diop, la voix des femmes pêcheuses, transformatrices, mareyeuses et autres gestionnaires de la pêche doit désormais être beaucoup plus audible. À l’en croire, les femmes occupent une place incontournable dans la pêche artisanale, au niveau de plusieurs maillons de la chaîne, et assurent ainsi la durabilité économique du secteur mais aussi sa résilience face aux défis environnementaux et sociaux.
Voilà pourquoi le réseau a initié, avec ses partenaires dont Socodevi, cet atelier pour renforcer leurs capacités dans le domaine de la communication, pour plus de visibilité des femmes pêcheuses, mareyeuses et transformatrices dans les médias et surtout dans le digital. À l’en croire, le digital est devenu incontournable dans la communication, car cela va leur permettre de vendre en ligne et de renforcer leur visibilité sur les plateformes. Ce qui leur permettrait aussi de valoriser leurs activités, leurs savoir-faire, leurs contributions dans le secteur, tout en développant un leadership communautaire et institutionnel.
La présidente du réseau des femmes de la pêche artisanale au Sénégal a aussi promis de faire des ateliers de démultiplication au niveau des structures membres du réseau, pour connecter le maximum de femmes pêcheuses, mareyeuses et transformatrices.
Venu représenter le directeur des pêches maritimes, Idrissa Yaya Diémé a magnifié la tenue de cet atelier sur les techniques de la communication, dont le digital, puisqu’au niveau du ministère, le ministre de tutelle est en train de travailler avec ses collaborateurs dans ce domaine afin d’augmenter la visibilité des femmes dans la pêche artisanale, au regard du rôle essentiel qu’elles jouent dans le secteur. À l’en croire, cet atelier est donc venu à son heure puisqu’il vient renforcer ce que le ministère de la Pêche est en train de faire.
À l’en croire, pour l’année 2026, beaucoup de projets de ce genre sont prévus, car la pêche est un secteur dynamique et il faut à tout moment développer de nouvelles initiatives, surtout sur l’aspect genre avec la cellule dédiée, afin de renforcer ce maillon essentiel de la pêche au Sénégal, en l’occurrence les femmes.
Ibrahima NDIAYE Correspondant


