Du 20 au 22 août 2025, plusieurs chefs d’État et de gouvernement et des délégations du Japon et des États membres de l’Union africaine étaient réunis à Yokohama pour la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Ce vendredi, tout ce beau monde a signé la Déclaration de Yokohama de la TICAD 9 pour illustrer une vision commune ainsi que les engagements pris par tous les pays participants.
Par ailleurs, elle met l’accent sur la co-création de solutions innovantes dans trois piliers principaux : l’économie, la société et la paix et stabilité. Tout ceci dans le but de garantir la croissance économique, la transformation numérique, la sécurité alimentaire, le financement du développement, la santé, l’éducation, la gestion des catastrophes… Pour l’Afrique, cela revêt un enjeu capital.
« Bien que les prévisions de croissance du PIB de l’Afrique pour 2025 et 2026 soient supérieures aux moyennes mondiales, elles restent insuffisantes pour lutter contre la pauvreté, créer des emplois décents et assurer le service de la dette. Bien qu’il dispose de ressources et de perspectives de croissance importantes, le continent reste particulièrement vulnérable aux chocs extérieurs et doit encourager la création d’environnements propices à l’innovation dans tous les domaines et tirer parti de ces derniers afin d’accélérer sa transformation socio-économique. Le secteur privé pourrait jouer un rôle beaucoup plus important en Afrique », lit-on.
En outre, la TICAD s’engage à « améliorer et à réviser en permanence » son processus afin de « mieux l’aligner sur les priorités de développement africaines qui évoluent rapidement ». « Nous saluons la mise en œuvre résolue de diverses initiatives et actions conformément à la Déclaration de Tunis de la TICAD 8, et nous nous engageons à donner la priorité aux initiatives et actions définies lors de la TICAD 9 et à les mettre en œuvre de manière inclusive. Nous réaffirmons que ces initiatives et actions seront pleinement alignées sur les schémas de développement africains et mondiaux, notamment l’Agenda 2063 de l’UA et les ODD 2030. Les co-organisateurs se sont engagés à se réunir et à discuter de la manière de mettre en œuvre le mécanisme de suivi et d’évaluation de la TICAD », poursuit le document. De plus, l’organisation de la TICAD 10 en Afrique est à l’étude.
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