La revalorisation de la fonction enseignante s’impose comme un impératif majeur et un levier stratégique au cœur de l’Agenda national de transformation, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Il s’exprimait jeudi, à l’occasion de la cérémonie de remise du grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant.
Le Sénégal juste et prospère auquel le pays aspire exige, d’après le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, d’avoir des citoyens profondément ancrés dans des valeurs républicaines « solides », « conscients » du bien commun et de l’intérêt général, animés d’un profond patriotisme et de l’amour du travail bien fait. D’ailleurs, souligne-t-il, c’est la raison pour laquelle, il a instruit le gouvernement de procéder à la transformation du système d’éducation et de formation, tant dans son modèle organisationnel et ses méthodes d’action que dans ses curricula, afin de bâtir une véritable société éducative.
Il s’agit pour le Président Faye, de bâtir une société éducative dans laquelle toutes les composantes se reconnaissent et contribuent à la formation d’un « Sénégalais enraciné » dans ses valeurs civilisationnelles fortes, endogènes et africaines. Ceci, tout en étant apte à relever les défis du présent et de l’avenir d’une humanité en mutation continue et accélérée. « Dans cette dynamique, la revalorisation de la fonction enseignante s’impose comme un impératif majeur et un levier stratégique au cœur de l’Agenda national de transformation, tel qu’il est inscrit dans la Vision Sénégal 2050. Par ce Prix, la Nation consacre sa reconnaissance aux efforts immenses des enseignantes et enseignants partout à travers le pays », a-t-il reconnu.
Ainsi, le Président Diomaye trouve que ces enseignantes et enseignants lauréats du grand prix, sont des modèles appelés à inspirer tous leurs compatriotes, en particulier les plus jeunes. Notamment, en leur montrant qu’il est possible, mais aussi indispensable, d’œuvrer au progrès de son pays, quel que soit le secteur d’intervention, le poste occupé ou la fonction exercée. « J’engage chacune et chacun, dans toutes nos actions, à faire preuve de professionnalisme, de responsabilité, de générosité, de disponibilité et surtout de vertu. Ce Grand Prix du Chef de l’État récompense un enseignant dont les qualités humaines, sociales et professionnelles, le dévouement au travail et l’exemplarité dans l’exercice de son métier, méritent d’être salués et portés à la connaissance de toute la Nation », a-t-il dit.
En complément des distinctions dans les ordres nationaux, le Grand Prix du Chef de l’État pour l’Enseignant constitue, d’après lui, une « composante essentielle » du dispositif de motivation des personnels enseignants. « Cette édition met à l’honneur, comme de tradition, des enseignants d’une grande qualité qui se sont distingués par un mérite exceptionnel dans l’exercice de leur noble métier. Chers récipiendaires, ce rituel républicain, en présence de toutes les composantes de la communauté nationale, des acteurs de l’École et de vos familles respectives, témoigne, entre autres, de la reconnaissance par vos supérieurs et par les pouvoirs publics, de vos efforts louables pour l’accomplissement du droit fondamental à l’éducation tel que consacré par notre Constitution », a affirmé le chef de l’Etat.
Mariama DIEME