La deuxième Réunion de zone 2025 du système d’assurance Carte Brune Cedeao s’est ouverte hier, mercredi 6 août, à Dakar. Cette rencontre a réuni l’ensemble des pays membres dans le but de promouvoir l’usage de ce document d’assurance pour mieux garantir une circulation sécurisée des personnes et des biens au sein de l’espace.
Du 6 au 7 août, Dakar abrite la deuxième Réunion de zone annuelle du système d’assurance Carte Brune. Onze pays prennent part à cette activité qui promeut une meilleure mobilité dans le domaine des transports au sein de l’espace Cedeao. Conçue pour faciliter les modalités d’assurance en cas d’accident routier, la Carte Brune fait office d’un passeport d’assurance entre les pays de la zone communautaire.
Elle permet une indemnisation plus rapide et efficiente en cas d’incident routier, couvrant ainsi les dégâts matériels et humains sur l’ensemble des pays membres de la Cedeao. Cela, grâce à une collaboration et une synergie entre les assureurs et les pays de la zone. Ce système de prise en charge de l’assurance routière, vieux de 43 ans, a été mis en œuvre depuis 1982, soit au lendemain de la création de la Cedeao. Cette année, l’espace Cedeao célèbre son cinquantenaire. La deuxième Réunion annuelle de la Carte Brune sonne ainsi comme une volonté réaffirmée de la Cedeao d’accentuer la coopération et la cohésion interne entre les pays membres à travers une libre circulation renforcée et mieux assurée.
À cet égard, El Hadj Kébé Amar, président du Bureau national de la Carte Brune, a soutenu, lors de l’ouverture des travaux, que l’usage de ce document fait l’objet d’une amélioration continue, fruit de toutes les rencontres précédentes. Il a assuré qu’à l’issue de cette deuxième rencontre, des avancées majeures seront mises en œuvre, pour une meilleure intégration régionale au service des populations. C’est d’ailleurs ce qui justifie le thème de cette réunion axée sur la contribution du système d’assurance Carte Brune aux mécanismes de la libre circulation des personnes, des biens et des services dans la sous-région. « Restons donc concentrés sur l’objectif fondamental de cette initiative, à savoir garantir à nos citoyens la liberté de traverser les frontières en toute sérénité, tout en étant assurés que leurs besoins en assurance sont pleinement couverts et qu’en cas d’accident, une prise en charge rapide et efficace sera de mise », a ajouté M. Amar.
Pour sa part, la représentante résidente de la Cedeao au Sénégal, Zelma Fassinou, a souligné que la Carte Brune est la preuve matérielle de l’engagement sans relâche de la Cedeao « à favoriser la paix, la stabilité, la croissance économique et l’intégration des États membres ».
« La Carte Brune, symbole de notre engagement à faciliter la mobilité sécurisée, en est un pilier essentiel », a-t-elle déclaré tout en soulignant l’impératif de renforcer ce système. Au nom du ministre des Finances et du Budget, Ange Constantin Mancabou a réitéré la volonté du Sénégal à renfoncer l’intégration communautaire. Il s’est également félicité du chemin parcouru par la Cedeao pour faire de la libre circulation des personnes et des biens une réalité, rappelant que l’instauration de la Carte Brune entre justement dans ce cadre.
Assane FALL