Le bureau du Premier ministre israélien indique, ce mardi 28 octobre, que Benyamin Netanyahu a ordonné la reprise des frappes sur la bande de Gaza, accusant le mouvement islamiste palestinien Hamas de violer le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre.
À la suite d’une réunion sur la sécurité, « le Premier ministre Netanyahu a ordonné à l’armée de mener immédiatement des frappes puissantes dans la bande de Gaza », selon un communiqué du bureau du Premier ministre diffusé mardi 28 octobre. La porte-parole du gouvernement, Shoh Bedrosian, a affirmé plus tôt que tout « se fait en pleine coordination avec les États-Unis, avec le président Trump et son équipe ».
Cette annonce intervient après qu’Israël a accusé le Hamas de violer l’accord de cessez-le-feu, le mouvement islamiste palestinien Hamas ayant restitué des restes de l’otage Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été déjà récupérée par l’armée, provoquant le courroux des proches d’otages et des autorités. « Il s’agit d’une violation flagrante » de l’accord de paix, a dénoncé le bureau de Benyamin Netanyahu.
Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont affirmé qu’une nouvelle dépouille d’otage, « récemment trouvée dans un tunnel de Gaza » serait remise à 20h00 locales (18h00 TU). Mais le mouvement palestinien a indiqué depuis que cette remise était reportée en raison de la reprise des frappes israéliennes. « Nous reporterons la remise prévue aujourd’hui en raison des violations de l’occupation (Israël, ndlr) », indique le Hamas, qui dit encore que « toute escalade sioniste entravera les recherches, les fouilles et la récupération des corps ».
La trêve a déjà été mise à l’épreuve par des violences meurtrières le 19 octobre dans la bande de Gaza, les plus importantes depuis le 10 octobre. Après des tirs ayant tué deux soldats, Israël avait alors mené d’intenses frappes à Gaza en accusant le Hamas de violation du cessez-le-feu. Le Hamas a démenti et accusé en retour Israël de « chercher des prétextes pour bombarder ». Selon le ministère de la Santé du Hamas, 94 Palestiniens ont été tués dans des bombardements israéliens depuis le 10 octobre.
RFI



