Il y a 24 ans, les États-Unis vivaient leur pire cauchemar, un mardi sombre. Les deux tours jumelles du World Trade Center, poumon économique du pays de l’Oncle Sam, sont totalement détruites par des attentats et l’immeuble du Pentagone, cerveau militaire, endommagé.
Le mardi 11 septembre 2001, les États-Unis ont été frappés par des attentats d’une ampleur exceptionnelle. Les deux gratte-ciel du World Trade Center, à New York, se sont effondrés, après qu’un avion de ligne a percuté la première des deux tours jumelles, provoquant des milliers de morts et de blessés. 24 ans après, le quotidien national « Le Soleil » se rappelle de ce drame qui avait bouleversé l’ensemble du territoire américain et créé une alerte dans le monde entier. Le journal barrait à sa Une : « L’Amérique sous le choc des attentats ». Les journalistes Mamadou Kassé, Amadou Gaye, Modou Mamoune Faye et Patrick Ekoue sont revenus, à travers plusieurs articles, sur le film de cet événement tragique qui avait frappé la première puissance mondiale de l’époque. « À New York, les flammes et une épaisse fumée noire s’élevaient des deux tours en feu, avant qu’elles ne s’effondrent l’une après l’autre dans un fracas de fin du monde », avaient-il écrit. À Washington, la capitale fédérale, une partie du Pentagone, le Quartier général de la défense américaine, a été détruite par un autre avion détourné. Un quatrième avion de ligne s’est écrasé près de Pittsburgh (Pennsylvanie). Des scènes d’apocalypse se sont déroulées : des centaines de pompiers, policiers et secouristes pris au piège, des dizaines de milliers de personnes évacuées dans la panique. « Le bilan officiel est encore incertain, mais les autorités évoquent déjà plusieurs milliers de morts et de blessés », lisait-on dans les colonnes du quotidien national « Le Soleil ».
Selon les journalistes, « l’ensemble du territoire américain a été placé en état d’alerte, avec fermeture des aéroports, évacuation de la Maison-Blanche, du Congrès et de nombreux bâtiments gouvernementaux ». Le président Bush, qui se trouvait en Floride, avait été placé sous protection renforcée et transporté sur une base militaire. Le Conseil de sécurité de l’Onu s’est réuni d’urgence dans la soirée, condamnant unanimement « les attaques terroristes » et appelant à la coopération internationale. « De nombreux chefs d’État et de gouvernement, dont Jacques Chirac, Tony Blair, Gerhard Schröder, Vladimir Poutine, ont fait part de leur solidarité au peuple américain », avait également rapporté l’Agence de presse française (Afp) reprise par le quotidien « Le Soleil ». L’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait, dans un message personnel, adressé à son homologue américain, George Bush, manifesté son indignation et sa « très grande émotion » devant le drame qui a secoué les États-Unis, ce mardi 11 septembre 2001. Le président Wade avait aussi exprimé « sa solidarité au peuple américain, à son président et à son gouvernement, et fait part de ses « condoléances attristées» aux familles des victimes.