Les bombardements incessants d’Israël sur diverses localités de Gaza se poursuivent, depuis dimanche soir. Ce lundi, le bilan s’élevait à 41 morts palestiniens, selon les sources médicales de l’enclave.
L’armée israélienne a frappé l’hôpital Nasser, le plus grand du sud de Gaza, à Khan Younis. Ce bombardement a provoqué un incendie majeur dans le bloc opératoire, tuant deux personnes et faisant plus de 60 blessés. Mohamed Saqr, directeur des soins infirmiers à l’hôpital Nasser, a déclaré : « Le bâtiment des services de chirurgie a été bombardé et, comme vous pouvez le voir, il y a des blessés parmi les membres du personnel médical. »
Parmi les victimes se trouve un adolescent de 16 ans, récemment opéré, ainsi qu’Ismail Barhoum, un membre du Hamas. Ce bombardement survient quelques jours après que l’hôpital ait été débordé par l’afflux massif de blessés à la suite de précédentes frappes aériennes.
Ghazi Ashour, infirmier à l’hôpital Nasser, a exprimé sa colère et son désespoir : « Où sont les défenseurs des droits de l’homme et des droits des femmes, et des droits des enfants ? Regardez ces martyrs, morts sur leurs lits. Ces patients tués par ce bombardement barbare dû à l’agression brutale d’un idiot nommé (Benjamin) Netanyahou et d’un autre idiot nommé (Donald) Trump. »
Depuis le début de l’escalade mardi dernier, plus de 700 Palestiniens ont été tués, et plus de 1 200 autres blessés, à la suite d’une attaque aérienne surprise menée par Israël. Cela a mis fin au cessez-le-feu et à l’accord d’échange de prisonniers signé en janvier 2025. Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté que le bilan des victimes palestiniennes s’élève désormais à plus de 50 000 morts, et plus de 113 000 blessés.