Le président américain a affirmé que les grâces accordées par son prédécesseur étaient « invalides », notamment parce qu’elles auraient été, selon lui, signées à l’aide d’une machine.
Le président américain Donald Trump a affirmé lundi 17 mars que les grâces préventives accordées par son prédécesseur Joe Biden à plusieurs bêtes noires des républicains n’étaient pas valables, des déclarations aux conséquences juridiques incertaines.
Quelques heures avant de céder le pouvoir, le 20 janvier, Joe Biden avait accordé une série de grâces préventives à des membres de sa famille, des élus et des fonctionnaires, pour les protéger de « poursuites judiciaires injustifiées et politiquement motivées ».
Il avait notamment accordé sa protection à l’ancien chef d’état-major, le général Mark Milley, à l’ex-architecte de la stratégie de la Maison Blanche contre le Covid-19, le Dr Anthony Fauci, ainsi qu’aux élus et fonctionnaires ayant participé à une commission d’enquête sur l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
« Enquête au plus haut niveau »
« Les ‘grâces’ que Joe Biden l’endormi a accordées à la commission non-élue de voyous politiques, et à bien d’autres, sont par la présente déclarées NULLES, NON AVENUES ET SANS EFFET », a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social dans la nuit de dimanche à lundi.
Le président américain a accusé sans fondement les membres de la commission sur le 6 janvier d’être responsables de leurs propres grâces, à l’insu de Joe Biden, et a affirmé qu’ils étaient « sujets à une enquête au plus haut niveau ». Les implications juridiques de ces affirmations n’étaient pas claires dans l’immédiat.
Sans avancer de preuves, Donald Trump a par ailleurs affirmé que ces grâces avaient été faites par « stylo automatique ».
Le milliardaire avait auparavant posté sur sa plateforme un mème représentant la signature de son prédécesseur démocrate réalisée à l’aide d’un bras automatique armé d’un stylo, suggérant que Joe Biden ne signait pas lui-même ses décisions.
Donald Trump, qui a juré de se « venger » de ses adversaires politiques, avait fustigé le jour de son investiture des grâces accordées à des personnes « très, très coupables de crimes très graves ».
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