L’informel ça fait pas seulement râler certains économistes, même si ce monde merveilleux où la débrouille est reine et le système D plus qu’un plan a ses charmes ! Les gouvernements, depuis des décennies, luttent d’ailleurs contre le phénomène.
En attendant, la tendance ne faiblit pas et jusqu’aux domaines très spécialisés (certains disent « pointus » pour mieux piquer l’attention), l’informel gagne du terrain. Regardez le dossier de l’économie autour de la sexualité –je n’évoque pas les personnes ayant besoin d’un carnet sanitaire particulier pour exercer leur métier–, et tous ces sexologues vendus sur nos écrans ad nauseam.
Pourtant, dans certains pays, la filière est organisée de sorte que tout le marché est cohérent. Ils ont ce qu’on appelle des sex-shops, axés sur du matériel.
En Afrique par contre, breuvages et décoctions, cure-dents miraculeux et poudres insistent sur l’aspect médical. Avec tous les risques cardiaques et autres. L’absence de formalisation de ce secteur fait malheureusement que beaucoup de soldats de la cause de l’humanité tombent au champ d’honneur… samboudian.kamara@lesoleil.sn