Encore un cas de tricherie à grande échelle aux examens dans nos écoles. Mercredi, lors des épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) à Louga, c’est au tour d’une candidate d’être surprise manipulant son téléphone pour tricher.
Via le réseau social WhatsApp, la collégienne et dix-sept autres camarades ont reçu les corrigés de certaines épreuves moyennant une souscription financière de 20.000 FCfa par matière. Déjà avec les fuites au Baccalauréat, l’ingéniosité des élèves et la grosse peine fournie par les candidats pour tricher laissent perplexes enseignants et parents.
À force de copineries, de coquetteries, certains des potaches ont perdu le goût de l’effort et de la régularité dans les résultats scolaires. Le téléphone portable et les réseaux sociaux ont fini de corrompre l’âme de certains de nos enfants. À la fin, l’on se demande pourquoi ne pas fournir autant d’efforts que ceux utilisés en techniques de tricherie pour bien réviser ses leçons au cours de l’année scolaire. Échec et mat.