Aujourd’hui c’est Pointe Sarène, Campement Ndagane, Mbour-Saly, Nguékhokh, hier c’était Toubab Dialaw, Mboro… La liste n’est pas exhaustive, la série est interminable. Les cambriolages sur les lieux de villégiatures du pays se succèdent et avec le même modus operandi.
Un groupe d’une dizaine de personnes lourdement armées, souvent à bord de voiture ou de motos, fait irruption dans les résidences, campements ou hôtels, pour les cambrioler avec une violence inouïe et inconnue jusque-là sous nos cieux. Pour la dernière en date, les quidams auraient neutralisé quatre ou cinq vigiles, abusé des victimes, mis sens dessus dessous les lieux avant de remporter des millions de FCfa, des bijoux de valeur, un véhicule…
Cela fait trop dans cette partie de la Petite-Côte où le tourisme était déjà mal en point. Ces nouveaux cas de banditisme avec une agressivité malsaine terrorisent les paisibles citoyens et sapent une activité touristique économique qui peine à se relever de la pandémie de Covid-19 et des manifestations politiques survenues dans le pays entre 2021 et 2024. Qui pour arrêter la funeste série de cambriolages ? Il y va de la sécurité des honnêtes citoyens qui ne dorment désormais que d’un œil… omar.diouf@lesoleil.sn