Le 30 juin 2022, le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar fixait la date de la dernière campagne de recensement des « Cars rapides et « Ndiaga Ndiaye » en circulation dans la capitale sénégalaise. « Les véhicules non recensés à cette date ne seront plus admis dans le programme de renouvellement du parc de transport urbain » affirmait, à l’époque, le directeur général du Cetud. Trois années après et une alternance politique survenue en 2024, « Cars rapides » et « Ndiaga Ndiaye » roulent de plus belle sur les routes de Dakar et sa grande banlieue. Le Bus Rapid Transit (Brt) et le Train Express régional (Ter), ont vu le jour au grand bonheur des Dakarois, mais pas encore d’alternative aux guimbardes toutes blanches ou bariolées qui pallient le déficit de transport en commun urbain à Dakar. Même si ces véhicules pétaradent, polluent l’atmosphère, tuent souvent ou causent des accidents de la circulation les plus invraisemblables, ils sont encore indispensables pour le transport de plus de trois-millions de citoyens de la conurbation formée autour de Dakar. Leurs tarifs sont très abordables, selon les populations qui les empruntent. Et tous les matins, les chauffeurs de « Cars rapides » et de « Ndiaga Ndiaye », en démarrant leur véhicule et en attendant le renouvellement du parc de transport urbain de Dakar, peuvent dire : « Machallah. Alhamdoulilah. Merci Bonne Mère » …
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