À Grand Tortue Ahmeyim, le chef de l’État a mis les mots sur ce que beaucoup espèrent : que notre gaz serve d’abord aux Sénégalais. Une part claire – entre 20 et 25 % – de la production sera dédiée au marché national.
Pas pour faire joli sur un graphique, mais pour alléger la facture, faire tourner les usines et, surtout, éclairer les foyers durablement. Le message est simple, sans fioritures. Ce gaz n’a de valeur que s’il éclaire les maisons, relance notre économie, renforce notre dignité. Pas question de laisser cette ressource filer sans impact réel pour les populations. Le Président en fait un outil de souveraineté, pas un mirage de plus. Il s’agit de transformer ce cadeau céleste en moteur de développement, non en feu de paille.
Alors non, Dakar ne sera peut-être pas Doha demain matin. Mais chaque flamme de gaz qui allume une lampe, chaque kilowatt moins cher pour une famille, c’est déjà un progrès. Ce n’est pas un miracle, c’est une vision claire : utiliser nos ressources avec rigueur, responsabilité et un brin de fierté. salla.gueye@lesoleil.sn