Plus de cent ans après, la citation attribuée à l’homme d’État français Georges Clemenceau en 1919 est plus que d’actualité : « Il est plus facile de faire la guerre que la paix ». Le monde est en feu presque sur tous les continents : Rd Congo-Rwanda, Soudan-Soudan, Israël-Palestine, Ukraine-Russie, et récemment Thaïlande-Cambodge… L’Organisation des Nations unies, mise sur la touche par la volonté des « plus forts », presque personne ni aucune institution ou organisme régional, continental n’a les moyens ou arguments politiques pour éteindre ces foyers de tensions et de belligérances meurtrières. Juste des médiations volontaires de pays ici et là, mais aucun accord durable n’est trouvé pour faire cesser le crêpage de chignon entre les protagonistes, ou les massacres d’innocentes populations civiles toujours loin des sphères de décisions politiques et militaires. Même pour distribuer de l’aide aux Palestiniens de Gaza, l’Onu est impuissante. C’est dire combien l’humain est prompt à déclencher une guerre, mais il lui est difficile de faire la paix. Même pas une « Petite paix »…
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