En Chine, désormais les influenceurs doivent posséder de diplôme ou de certification officielle reconnue pour traiter de sujets « sérieux » comme le droit, la finance, la médecine, l’éducation, sur certains réseaux sociaux. Une réglementation pour protéger les internautes de la désinformation, améliorer la fiabilité des contenus diffusés en ligne, combattre la publicité déguisée de produits médicaux… Certains concitoyens ironisent qu’au Sénégal, une telle réglementation dépeuplerait les plateformes sociales, tant qu’il y a des spécialistes en tout sous nos tropiques. On fait gober aux internautes des fake news, des sornettes, de la marchandise contrefaite, des produits pour faire maigrir ou grossir le fessier en un tour de passe-passe, se blanchir miraculeusement la peau, garder son époux à vie… La liste des infos fallacieuses et fausses publicités est longue et ici, nos « influenceurs » non contents d’accaparer les réseaux sociaux, s’insultent désormais de tous les noms d’oiseaux pour finir dans le bureau des juges. Une fois au prétoire, ils battent leur coulpe et avouent qu’ils ne savent ni lire et écrire, donc pas de diplôme pour parler de tel sujet. Juste des téméraires, charlatans ou amuseurs de galerie…
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