Six ou sept livres, dont un d’anglais et un d’informatique, huit cahiers, dont deux de cent pages et quatre de cinquante pages…
La liste de fournitures est longue et les manuels sont obligatoires pour nos élèves dès le Cours élémentaire. En plus du sac à dos souvent aussi grand que la taille de nos petits chérubins, l’élève doit parfois se coltiner sur le dos tout ce bagage d’octobre à juin. Des corps et épaules souvent si frêles sont ainsi martyrisés toute l’année scolaire. Les poches des parents d’élèves n’y sortent pas également indemnes pour assurer de bonnes conditions d’études à leurs enfants. Un véritable parcours du combattant ou un marathon budgétaire pour la « nouvelle école » sénégalaise.
Commentant la liste de fourniture de son enfant, une dame a ironisé lors de la rentrée des classes d’octobre, qu’elle, « Même en classe de Terminale, n’avais pas autant de fournitures en cahiers et livres que son fils à l’école primaire… ». On y ajoutera, qu’il y a trente ans, dans nos cours de récréation au collège, à défaut de jus d’orange et de biscuits fourrés, on se contentait de cacahuètes et d’eau du robinet pour tromper la faim, en attendant le bol de midi une fois rentré à la maison. Les temps ont bien changé, l’école avec…
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