La journée de l’Arbre, célébrée avec un enthousiasme de reboisement comme jamais vu depuis longtemps à travers le pays, redonne un optimisme quant à nos rapports avec l’environnement, la protection de nos ressources forestières. Qui n’a jamais planté un arbre de sa vie ? Au Sénégal, un enfant est souvent prompt à demander à ce qu’on lui donne la bouture à mettre sous terre. Ses petites mains innocentes, dit-on, portent chance et donnent longue vie à la plante. C’est une fois adulte que l’homme devient « bûcheron », déracine et découpe à tout-va les arbres et anéantit ainsi les espoirs jadis semés. Samedi et dimanche, le challenge était de planter « 1 million d’arbres en 48h », mais le vrai défi à relever est celui de reverdir davantage les 196.722 km2 du territoire national. S’il est avéré que le Sénégal perd 11 536 hectares de forêt chaque année, alors plantons-en au moins 12.000 hectares l’an. Une ambition à notre portée. Encore, planter un arbre c’est bien, mais protéger nos forêts est mieux.
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