Accidents, vols, agressions… Des conducteurs de mototaxi communément appelés « Jakarta » sont de plus en plus cités dans des faits divers. Le dernier, dans la région de Tambacounda, département de Koumpentoum, un conducteur de mototaxi aurait violé sa cliente du jour, une étudiante qui l’avait pris pour une course. Le quidam, après une investigation menée par les forces de sécurité, a été interpellé le 21 juillet dernier et formellement reconnu par la victime comme son agresseur.
Un récidiviste déjà connu des services de police. Ce cas est loin d’être isolé. Souvent, plus la zone est reculée, plus certains conducteurs de mototaxis se laissent aller à des délits au préjudice de leurs clients. Si ce n’est l’imprudence dans la conduite causant souvent mort d’homme ou blessures graves de leur passager, ce sont des vols à l’arraché, des cas d’agression et ce viol signalé à Koumpentoum. La récente décision du gouvernement d’immatriculer les motos et l’exigence du permis à leurs conducteurs à travers le pays est une étape pour sécuriser une activité, souvent assimilée par certains jeunes à de l’argent facile ou une porte ouverte à toutes sortes de délits. Encore d’autres mesures pour nettoyer ces écuries d’Augias !
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