À 55 ans, certains se cherchent une teinture. « Le Soleil », lui, garde son éclat naturel. Pas une ride, juste des archives bien conservées. Depuis 1970, il éclaire sans brûler, informe sans déformer et brille sans se vanter (ou si peu). Longtemps roi des kiosques, il entre aujourd’hui en scène numérique. Tard ? Peut-être. Mais vous connaissez l’adage : Le soleil se lève toujours même après les nuages.
Chez nous, quand on dit « kayit » (papier), on pense « Le Soleil ». Et quand on dit « Le Soleil », on pense à l’astre de Hann où sont passées de grandes plumes, des têtes bien faites… et quelques cafetières très sollicitées. 55 ans ? C’est l’âge de la maturité tranquille, où l’on ne cherche plus à briller pour séduire, mais pour illuminer. Pour éduquer, faire réfléchir et informer juste et vrai. Et même si l’imprimé tient bon, Le Soleil s’est levé sur le digital. Il explore la toile, il la déchire même, mais avec la même rigueur, la même passion et le même sens des responsabilités. Ce soleil est vivant ! salla.gueye@lesoleil.sn