Ce week-end, le Sénégal a joué sur deux terrains… et pas avec les mêmes règles. À Ngor, un match de football s’est transformé en film d’action à petit budget. Pas de scénario, mais beaucoup de cascades non maîtrisées.
Pendant ce temps, l’arène nationale – autrefois championne du chaos – nous a offert une lutte tout en maîtrise, presque poétique. Qui l’eût cru ?
Avant, le « lamb », c’était coups de poing, insultes et des séries d’agressions. Aujourd’hui, on y vend des cacahuètes en paix. Pourquoi ? Parce que l’État a enfin sorti le carton rouge et le bâton ! Depuis que les autorités ont tapé du pied (au bon endroit cette fois), la discipline est revenue au galop.
Pour dire que quand on veut, on peut. Et surtout, quand on encadre, ça cadre. Alors, si les gradins du foot ressemblent à des rings de Mma, ce n’est pas une fatalité, c’est un laxisme.
Le sport, ce n’est pas la guerre – sauf si on oublie d’y mettre les règles… et ceux qui les font respecter.
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