Coïncidence heureuse. Vendredi saint. Fraîcheur matinale. Comme si une main invisible voulait s’associer à l’évènement pour accueillir chaleureusement le Premier ministre en ce jour historique de déclaration de politique générale (Dpg). Tout de blanc vêtu, Ousmane Sonko enregistre une arrivée retentissante. Dans la pure tradition républicaine.
Quelle trajectoire ! À chaque étape, depuis la longue marche du Pastef vers le pouvoir, on a opposé à son charismatique leader la même rengaine. D’abord le parti ? Beaucoup voyaient sa mort après sa dissolution et l’incarcération du duo Diomaye/Sonko. Même ressuscité comme ce fut le cas, Pastef n’avait pas les faveurs des pronostics. « Handicapé » par l’étroitesse de l’espace politique, son manque d’expérience et de troupes pour participer et gagner. Exploit. La Coalition Diomaye-président gagne la présidentielle au premier tour avec 54 % des suffrages exprimés. Mieux, Pastef obtient une large majorité pour gouverner. Le programme ? Il demeurerait ad vitam aeternam inexistant. Faux, dit la Dpg de vendredi qui a été accessible, rassurante et porteuse de solutions concrètes aux mille-et-un problèmes du pays.
Aucun domaine de la vie nationale n’a été épargné : agriculture, eau, assainissement, économie, éducation, santé, emploi, environnement, pêche, élevage. Les difficultés cernées et les investissements chiffrés par un Pm qui a eu une posture et un discours séduisant. Preuve que le Pastef porte le projet d’une société ouverte, fondé sur l’équité où chaque Sénégalais, sans exception, trouve son compte. L’objectif clairement affiché consiste à donner plus à ceux qui ont le moins, ce qui permet à la fois de faire des économies et d’aller dans le sens de la justice. Ousmane Sonko qui vient ainsi de tracer les sillons de l’espoir a fini de montrer qu’il est le héraut d’une nouvelle génération politique qui a pris la relève d’une génération invitée à passer la main.
Indiscutablement, le Premier ministre Ousmane Sonko représente bien ce Sénégal qui a des raisons objectives de croire en l’avenir. La rupture historique et les mesures de redressement annoncées permettent d’être positifs et optimistes pour le Sénégal où il est désormais permis de rêver et de dire que ça va bien aller avec le régime actuel.