Seneporno, Babiporno… Des noms qui en disent assez sur le caractère salace de ces sites web, qui seraient administrés par le fameux « Kocc Barma », interpellé récemment par les forces de sécurité. Ses victimes, d’imprudents adultes, ont vu leurs vidéos ou images intimes passées dans d’autres téléphones ou ordinateurs.
Au finish, depuis 2018, près de 5.000 plaintes contre l’individu qui se surnomme « Kocc Barma » seraient enregistrées à la police et à la gendarmerie nationales. Une ampleur qui choque la moralité, tant ces affaires de mœurs à coup de vidéos intimes occupent toutes ces années, la Une des médias sénégalais, orchestrées par ce fameux personnage anonyme derrière son clavier. Tant de couples défaits, de vies brisées par le fameux « Kocc » à force de chantage sexuel et de sommes d’argent soutirées. Sur l’individu, l’on se demande pourquoi prendre comme pseudonyme « Kocc Barma ». Un surnom mal approprié pour celui qui n’excellait sans doute pas dans le maniement de la langue du personnage légendaire, mais sûrement un redoutable maître-chanteur… omar.diouf@lesoleil.sn