Redonner du sens à notre vivre-ensemble (Par Lamine Niang)

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La rupture promise par les nouvelles autorités depuis leur arrivée au pouvoir s’est invitée dans le premier discours de fin d’année du nouveau locataire du palais présidentiel, Bassirou Diomaye Faye.

Une adresse à la Nation concise dans sa forme et qui respire une belle sincérité dans sa tonalité. Après la Déclaration de politique générale tenue par le Premier ministre, il y a quelques jours, et lors de laquelle les grandes lignes de la politique de la Nation ont été déclinées et bien défendues devant les représentants du peuple, beaucoup se demandaient ce que pouvait bien être la teneur du discours du 5e président sénégalais ce 31 décembre.

Une redondance des propos de son Pm dans d’autres mots ou une simple déclamation d’une litanie de promesses ? Que pouvait-il dire de plus qu’on n’a pas encore entendu ? Dans ce moment si singulier de communication avec le peuple, le Président nous a réconciliés avec ce que devrait véritablement incarner un chef de l’État, en se montrant au-dessus de la mêlée et transcendant les clivages partisans : un leader et un fédérateur autour des grandes causes qui mobilisent souvent les grandes Nations.

Comprenant que rien de solide ne peut se bâtir en dehors de l’unité et en l’absence d’une cohésion sociale portée par un dialogue permanent et inclusif avec toutes les composantes de la Nation, neuf mois après son élection, le Président continue de poser les bases d’un Sénégal qu’il veut inscrire durablement dans la stabilité. Le « Plan Diomaye pour la Casamance » est l’expression achevée de cette volonté. Certes, ce n’est pas la première fois qu’un président de la République, dans ses interventions publiques, exprime sa résolution à ramener définitivement la paix dans le sud du pays, mais aucun, jusqu’ici, n’a encore pris le risque de lier directement et explicitement son propre nom à un tel projet. C’est un symbole fort. Plus qu’un vœu pieux, c’est un engagement moral qu’il s’impose dans la résolution d’un conflit qui a occasionné beaucoup de déchirures, de frustrations et de rancœurs à travers les années.

Il est clair que le chef de l’État veut redonner du sens à notre vivre-ensemble. C’est ainsi qu’il considère également comme « une dette morale » la réparation du tort subi injustement par les familles des victimes des événements douloureux survenus entre mars 2021 et février 2024. Un épisode sociopolitique malheureux qui continue d’occuper encore nos esprits comme une plaie qui refuse de se refermer. La « préoccupation » du Président devant les dérives de « la montée du communautarisme et des discours de haine » sonne alors comme une alerte sage, un rappel pédagogique de l’impératif de ne point laisser prospérer des lignes de fracture dans notre pays.

Les grands leaders n’occultent jamais les soubresauts de différentes natures qui jalonnent la marche de leur Nation. Courageux, ils s’imposent un temps d’arrêt, interrogent l’histoire pour bien nommer le mal sans euphémisme, sans faux-fuyant. Sans oublier, non plus, d’identifier tous les acteurs impliqués dans la crise vécue. Il n’est donc pas surprenant que, pour la première fois, inspirées par un devoir mémoriel de vérité, les nouvelles autorités osent enfin commémorer comme il se doit le massacre de nos vaillants tirailleurs africains, 80 ans après. Une belle manière d’inculquer à nos compatriotes, en particulier à la jeune génération, les valeurs de courage, de reconnaissance et de célébration des mérites.

L’ouverture du Cos-Pétrogaz aux différents segments de la société, pour une meilleure gestion, dans la transparence, de nos ressources naturelles, après la tenue de moments inclusifs de concertation avec les acteurs du monde de la justice, de l’enseignement, du transport et de l’industrie, démontre également la posture choisie par le Président d’inclure chaque Sénégalais dans la prise en compte des grandes décisions qu’il est appelé à prendre. Pour l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines, irréprochable dans sa probité professionnelle pendant ses deux décennies de service, la question de la bonne gouvernance est consubstantielle à une administration libérée de toute forme de corruption et d’enrichissement illicite de ses agents. C’est ainsi qu’il faut comprendre et saluer la généralisation future de la déclaration de patrimoine à l’ensemble des agents de la fonction publique dépositaires d’un budget. Pour dire que les défis sont énormes.

Ils sont à la hauteur des nombreuses attentes des populations. Après 64 ans d’indépendance, le Sénégal peine toujours à décoller économiquement, englué dans un cycle d’endettement interminable et dans la liste peu enviable des 25 pays les plus pauvres au monde. Un héritage peu glorieux des anciens régimes qui se sont succédé au pouvoir. Toutefois, la vision claire de nos autorités, telle que déclinée dans l’agenda de transformation « Sénégal 2050 », annonce des lendemains prometteurs.

La reprise de notre souveraineté économique, renforcée par la production et l’exploitation des hydrocarbures, ainsi que l’espoir retrouvé des populations seront bientôt une réalité. L’ère Diomaye-Sonko marquera l’avènement du développement dans tous les secteurs d’activité. Ce sera un Sénégal de paix, de justice et de prospérité, où l’égalité des chances dans l’accès aux postes publics ne sera plus qu’une promesse. C’est d’ailleurs tout le sens de la future plateforme « Ligeeyal sa reew » annoncée par le père de la Nation. Nos dirigeants ont compris qu’il est grand temps de replacer le citoyen au cœur de l’action publique. Pour le bonheur de tout un peuple !

 

 

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