Le Sénégal a changé de cap. Le 24 mars 2024 a marqué bien plus qu’une alternance politique : il a ouvert une brèche dans le mur de résignation, une promesse de rupture portée par un peuple lucide et debout. Aujourd’hui, le plan de redressement économique proposé par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko incarne cette volonté de réappropriation souveraine de notre destin collectif.
D’abord, il convient de souligner que ce plan repose sur une volonté ferme de restaurer la souveraineté économique du pays.
En effet, nos ressources naturelles (pétrole, gaz, zircon, or, terres arables) ont été trop longtemps bradées au profit d’intérêts étrangers.
La renégociation des contrats pétro-gaziers pourrait, à elle seule, rapporter plus de 1 000 milliards de FCFA sur cinq ans, à réinjecter dans les secteurs vitaux.
De même, la réduction de 30 % des exonérations fiscales inutiles permettrait de récupérer environ 300 milliards de FCFA par an, selon les services fiscaux nationaux.
Ensuite, il est important de mettre en lumière la priorité accordée à l’emploi et à la production locale. Avec pour objectif la création d’un million d’emplois décents d’ici cinq ans, le plan mise sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’agro-industrie, les BTP ou l’artisanat. Des zones économiques rurales intégrées sont déjà expérimentées dans dix départements, et un fonds pour l’industrialisation de 500 milliards de FCFA mobilisera les ressources nécessaires à cette transformation.
Par ailleurs, on ne saurait parler de redressement sans aborder la question cruciale de la justice économique et de la transparence.
La lutte contre la corruption n’est plus une promesse vaine : elle devient une stratégie offensive. La Cour des comptes a révélé plus de 105 milliards de FCFA d’irrégularités dans la gestion des fonds Covid : cela doit appartenir au passé. Désormais, l’État s’engage à renforcer les organes de contrôle et à récupérer les avoirs publics détournés. En parallèle, une réforme fiscale audacieuse vise à corriger l’injustice structurelle qui fait peser l’essentiel de la charge sur les plus modestes. Une fiscalité plus équitable pourrait rapporter 400 milliards de FCFA supplémentaires chaque année.
Dans la même dynamique, ce plan affirme la primauté de l’investissement dans l’humain. Recruter 20 000 enseignants et 5 000 professionnels de santé d’ici 2027, garantir un repas quotidien dans toutes les écoles primaires, ou encore porter le budget de la santé de 6,2 % à 10 % du budget national d’ici 2026, ce ne sont pas de simples promesses : ce sont des engagements budgétés, adossés à une vision claire du développement humain.
Enfin, il faut reconnaître que cette rupture courageuse suscite des résistances. Elle dérange ceux qui profitaient d’un système opaque, clientéliste et injuste. Mais une réforme ne bouscule que ceux qu’elle prive de privilèges indus. Ce plan est cohérent, lucide et patriotique. Il parle au peuple, donne un cap et rouvre l’horizon.
En somme, marcher du projet au progrès suppose une conscience civique renouvelée et un engagement collectif. Le redressement économique du Sénégal est à ce prix : courage politique, clarté morale et fidélité au choix du peuple.
Le Mouvement PROGRÈS s’engage sans réserve à la concrétisation de ce plan
Djibril BA
Ingénieur Agroéconomiste – Ingénieur Financier, MBA en Finances et Management
Président du Mouvement PROGRÈS / Coalition Diomaye Président