Avec l’avènement du numérique, de nouvelles manières de répondre aux besoins et attentes des clients ont émergé. S’infiltrant entre le consommateur et le prestataire de services, de nombreuses localités ont vu une forte prolifération du phénomène “livreurs”. L’exemple de la PME sénégalaise “Tiak-Tiak” était symptomatique.
Revenant à notre problématique, vous allez certainement recourir aux services de la #justice pour procéder à sa recherche et à son arrestation si toutefois vous le connaissiez, ou bien, portez plainte contre X et croisez les doigts pour qu’il soit retrouvé par identification ou caricature.
En scrolle, je suis tombé sur un article titré « Un commerçant sans nouvelles de son livreur, parti déposer 17 millions FCFA à la banque » du quotidien #soleil qui relate un fait à la fois triste et inspirant :
https://lesoleil.sn/actualites/societe-fait-divers/ngaye-mekhe-un-commercant-sans-nouvelles-de-son-livreur-parti-deposer-17-millions-fcfa-a-la-banque/
Oh que s’est difficile de se faire voler si facilement par abus de confiance !
A notre humble avis, ces pratiques récurrentes peuvent être réduites par une #affiliation de tous les #livreurs à une #PME créée dans les principes et règles régis par l’#Etat du #Sénégal.
Ainsi, une organisation est fortement attendue de ce secteur à forte croissance pour identifier les acteurs et tracer les différents flux.
Par le biais d’une plateforme intégrée qui délivre les licences pour mener l’activité, on assignera aussi d’une part aux PME le rôle de responsabilité entière sur toutes les activités du livreur qui s’est inscrit sur sa base et d’autre part aux frais et taxes que normalement doivent payer ce service qui a franchi la barrière des activités du secteur informel au loupe de l’optique du marché. Les affiliés seront aussi tous munis d’une carte professionnelle certifiée portée en tour de cou. Elle sera présentée lors d’un contrôle de routine à nos FDS.
Cette réflexion ne remet aucunement en cause les pratiques actuelles que mènent nos jeunes frères en défaut de trouver un « liggey » de bureau s’adonnent à ce travail de transit, mais doit être mieux structuré pour assurer un service efficace de livraison qui est à ce jour un domaine plurinational que s’adonnent aussi beaucoup de nos frères en mode immigrés au Sénégal.
Ne pensons-vous pas que la POSTE peut jouer parfaitement ce rôle avec des partenariats avec les « Ambulants virtuels » ?
Nous nous lançons dans un exercice simple de projection pour avoir une idée de combien pourrait générer l’Etat avec 129.000 livreurs d’après le dernier recensement.
Préconisation 01 : LivPROS affilié à une PME.
Si chaque LivPROS contribue 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 pour un montant forfaitaire de 𝟐.𝟓𝟎𝟎 𝐅𝐂𝐅𝐀/𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐚𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐚𝐱𝐞 à l’activité passant par sa PME, combien l’Etat pourrait mobiliser l’année ?
(129.000 x 2.500) x 12 = ?
Préconisation 02 : LivPROS affilié à la POSTE.
Si chaque LivPROS fait un versement mensuel de 50.000 FCFA/mois à la POSTE constituant le Chiffre d’affaires (C.A) / LivPROS, combien l’Etat mobiliserait l’année ?
(129.000 x 50.000) x 12 = ?
La projection peut se faire aussi sur 5ans avec un indice de progression des livreurs qui donnera certainement une mobilisation financière qui arrache le sourire.
En perspective, après collecte des montants, un projet de mobilité verte des motocycles par financement propre pourrait être initié pour une diminution drastique de la #pollution, facteur de la diminution de l’espérance de vie.
C’est pour juste dire que les gens vous achètent au prix que vous vous vendez donc, ensemble pour des 𝐋𝐈𝐕-𝐏𝐑𝐎𝐒.
Dans certain domaine, l’#innovation n’est plus facultatif, c’est du #mandatary. Sinon soyez prêts à assumer votre décadence.
Thiendella KEBE
Ingénieur Réseaux & Télécom
Président Co-Fondateur de Poli-TIC