Encadré explicatif – Position du parti ALLURE
Cette tribune est une contribution politique personnelle, inscrite dans le cadre d’une réflexion stratégique d’ouverture, portée par un responsable de l’Alliance pour les Urgences de la République (ALLURE).
Elle n’engage ni un soutien au régime actuel, ni une adhésion idéologique à l’ensemble des positions de Donald Trump, mais exprime une conviction forte et assumée :
« L’Afrique et le Sénégal doivent diversifier leurs partenariats, parler à tous les pôles de puissance — y compris ceux que le système dominant cherche à marginaliser. »
Le parti ALLURE, ancré dans une vision panafricaniste moderne, prône une Afrique maîtresse de ses choix, souveraine dans ses partenariats, libre dans sa diplomatie. Il rejette les logiques d’alignement aveugle, et milite pour une ouverture stratégique vers tous les horizons de puissance, sans soumission ni complexe.
Une nouvelle ère d’alliances hors des sentiers battus
L’Afrique n’a pas besoin de pitié, encore moins de dons déguisés en dettes. Elle a besoin de partenaires francs, lisibles et orientés vers les résultats. Ce que Donald Trump — dans sa logique commerciale assumée — a toujours proposé.
Contrairement à certains dirigeants occidentaux paternalistes ou donneurs de leçons, Trump a toujours préféré les deals clairs aux sermons ambigus. Oui, « America First », mais avec des interlocuteurs capables d’assumer un « Senegal First » en retour. C’est ce langage de réciprocité que nous, panafricanistes pragmatiques, voulons voir dominer les futures alliances.
Trump, un allié inattendu mais cohérent
Donald Trump n’a jamais prétendu être l’ami traditionnel de l’Afrique. Et c’est peut-être là son principal mérite : il ne fait pas semblant. Il ne cache pas ses intérêts — et attend la même franchise de ses partenaires.
Cette posture peut convenir à des nations africaines désormais déterminées à défendre leurs intérêts stratégiques, sans filtre. Le Sénégal, en particulier, peut capitaliser sur cette approche pour négocier des accords directs, bilatéraux, transparents, notamment dans les domaines de :
l’agrobusiness et la souveraineté alimentaire ;
la sécurité sous-régionale et les équipements de défense ;
l’énergie, les infrastructures, et la connectivité numérique.
Ce que propose Trump, ce n’est pas de l’aide : c’est du respect transactionnel, dans lequel l’Afrique peut faire valoir son poids, à condition d’agir avec clarté et volonté.
Le président Diomaye face à un tournant géopolitique
Le président Bassirou Diomaye Faye, élu sur une promesse de rupture, a entre les mains l’opportunité de redéfinir notre carte diplomatique. Une rencontre — même symbolique — avec Donald Trump, ancien président et possible futur dirigeant des États-Unis, serait un signal fort : celui d’un Sénégal libre, stratège, audacieux.
Dans un monde multipolaire, il n’y a pas de place pour l’hésitation. L’Afrique n’est plus une périphérie diplomatique : elle doit devenir un centre de décisions. Cela exige de parler à tous, y compris à ceux que les anciennes puissances aimeraient nous interdire d’approcher.
Un appel à Monsieur le Président, osez !
Monsieur le Président Diomaye, vous ne compromettez pas notre avenir en dialoguant avec Donald Trump. Vous affirmez notre indépendance.
Saisissez cette opportunité pour :
défendre notre souveraineté agricole, monétaire et numérique ;
obtenir des investissements directs ciblés dans les territoires ruraux ;
créer une grande Trump–Sénégal Business Alliance ;
explorer des projets communs sur les infrastructures, les mines ou l’innovation.
Un panafricanisme de l’audace, pas de la fermeture
Le panafricanisme que nous défendons au sein du parti ALLURE n’est pas un enfermement identitaire, ni une hostilité dogmatique à l’Occident. Il est une stratégie de puissance, de respect de soi et de liberté de choix. Il vise à reconstruire notre position dans le monde, à partir de notre propre agenda — non de celui des autres.
Parler avec Donald Trump n’est pas trahir l’Afrique — c’est affirmer qu’elle est devenue capable de parler avec qui elle veut, quand elle veut, comme elle veut.
En substance
Je suis convaincu que Donald Trump n’est pas un obstacle pour l’Afrique, mais un catalyseur de transformation, à condition d’avoir la lucidité de comprendre sa méthode et le courage de s’y insérer intelligemment.
Et je crois fermement que le président Diomaye Faye, héritier d’un rêve africain de justice et de fierté, a l’envergure nécessaire pour faire de cette rencontre un tournant stratégique.
L’avenir du Sénégal — et de l’Afrique — ne réside pas dans la peur du regard occidental, mais dans le courage de choisir ses propres alliances. Osons cette voie.
Ousseynou Coulibaly
Secrétaire national chargé de la communication
du parti ALLURE (Alliance pour les Urgences de la République)
Observateur engagé des relations Afrique-USA