Le « New Deal Technologique », lancé par le Président Bassirou Diomaye Faye le 24 février 2025, ambitionne de métamorphoser le service public sénégalais. Cette stratégie, structurée autour de quatre piliers, vise à moderniser et dynamiser l’administration.
Un « New Deal Technologique » : c’est la terminologie officielle au Sénégal pour qualifier le plan de transformation numérique du pays lancé le 24 février par les autorités. Inscrit dans l’agenda Sénégal Vision 2050, porté par le président Bassirou Diomaye Faye pour transformer l’économie du pays, ce programme vise à démocratiser l’accès à internet, digitaliser l’administration et renforcer la souveraineté numérique du pays. Les défis sont nombreux.
D’ici 2034, elle ambitionne d’atteindre un taux de connectivité de 95% à moindre coût et de former 5 000 experts du numérique certifiés par an1. Le programme table également sur la création de 150 000 emplois directs et 200 000 emplois indirects, ainsi qu’une contribution de 15% au PIB.
Ce « New Deal Technologique » repose sur quatre piliers, à commencer par la souveraineté numérique, qui vise à réduire la dépendance aux technologies étrangères, en particulier dans le domaine sensible du traitement des données.
Autre pilier destiné à faciliter la vie des Sénégalais : la numérisation de l’Administration et des services publics. Bassirou Diomaye Faye fixe un objectif de dématérialisation de 90% d’ici à 2034. Concrètement, plus besoin de se rendre dans une agence physique, les démarches liées au cadastre, à l’état civil ou aux impôts pourront se faire en ligne grâce à une identité numérique unique.
Les autorités misent sur le développement de l’économie numérique et l’élargissement de l’accès à internet, à moindre coût, dans les régions reculées. Le plan prévoit de soutenir la création d’entreprises s’appuyant sur le numérique dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’éducation.
Cheikh Tidiane NDIAYE