À la tribune des Nations unies, ce mardi 24 septembre 2025, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a livré un plaidoyer en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Pour lui, cette question n’est pas seulement une menace mais une réalité existentielle, qui frappe plus durement les pays qui y contribuent le moins, notamment l’Afrique, responsable de moins de 4 % des émissions mondiales.
Le chef de l’État sénégalais a dressé un tableau des conséquences du dérèglement climatique sur le continent : sécheresses, inondations, érosion côtière et insécurité alimentaire rythment désormais le quotidien de millions d’Africains. « Une double peine devenue insoutenable », a-t-il déploré.
Réaffirmant l’attachement du Sénégal à l’Accord de Paris sur le climat, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une transition climatique « juste et équitable », fondée sur l’exploitation responsable des ressources disponibles pour garantir l’accès universel à l’électricité et amorcer une industrialisation compétitive.
Il a également insisté sur la nécessité de financements conséquents pour l’adaptation, d’une simplification de l’accès aux fonds climatiques et d’un transfert effectif des technologies vertes. Le président a salué la création du Fonds destiné à répondre aux pertes et dommages, tout en exhortant la communauté internationale à mobiliser la solidarité mondiale pour doter ce mécanisme des ressources nécessaires afin de financer les actions concrètes sur le terrain.