Les pays africains les moins avancés et les petits États insulaires en développement ont pris part, mardi dernier, à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités du Réseau Santhiago, axé sur l’assistance technique dans la lutte contre les effets des changements climatiques. Une occasion pour les participants de porter un plaidoyer en faveur du renforcement des ressources financières, afin de permettre une meilleure résilience à l’échelle africaine.
Mbour – Le Sénégal a accueilli, du 22 au 24 juillet, le deuxième atelier de renforcement des capacités du Réseau Santhiago. Ce réseau des Nations Unies dédié aux pertes et dommages liés aux changements climatiques a pour objectif de fournir une assistance technique aux pays les moins avancés et aux petits États insulaires en développement. À travers cette retraite tenue à Saly, les participants africains ont cherché à identifier des mécanismes efficaces pour faire face aux phénomènes climatiques extrêmes tels que les inondations, les cyclones et la sécheresse, mais aussi aux phénomènes à évolution lente comme la hausse des températures, l’élévation du niveau de la mer, la salinisation ou encore la désertification.
Représentant le ministre sénégalais de l’Environnement, le colonel Papa Alassane Ndiour a plaidé en faveur d’un renforcement des ressources financières, estimant que cela est indispensable pour assurer une implication plus large des populations locales dans la lutte contre les effets négatifs du changement climatique.
À l’issue de cette rencontre, les partenaires au développement ont réaffirmé leur engagement à accompagner davantage les pays africains pour mieux faire face aux impacts climatiques, qui ne connaissent pas de frontières. Pour Carolina Fuentes Castellanos, directrice du secrétariat du Réseau Santhiago, cette rencontre marque une nouvelle phase de déploiement du réseau et de concrétisation des projets en faveur des pays les plus touchés.
Diegane Diouf (Correspondant)