Les problèmes climatiques touchent de nombreuses localités du Pakao. Une réalité qui n’a pas échappé le ministère de l’environnement et de la transition écologique et son partenaire le programme des nations unies pour le développement qui envisagent plusieurs activités dans le cadre de l’adaptation financée par le Fonds vert climat.
« Sédhiou a été identifié comme une région vulnérable au changement climatique », c’est d’emblée ce qu’a annoncé Gabriel Pierre Ndiaye, coordonnateur du projet planification nationale et infra nationale de l’adaptation au Sénégal (PNA), fonds vert climat, ce lundi, lors d’un atelier visant à mettre en cohérence dudit projet.
Ainsi, la capitale du Pakao fait partie des 9 régions ciblées suivant la zone éco géographique pour bénéficier de ce projet d’adaptation climatique financé par le fonds vert à hauteur de 1, 5 milliards et exécuté par le programme des nations unies pour le développement. D’après Ousseynou Ndione, chargé de projet à la direction nationale du changement climatique, cette intervention va permettre de « parachever le processus d’élaboration du plan national d’adaptation afin de réduire la vulnérabilité du pays à l’effet du changement climatique ».
Au Sénégal, les secteurs de la biodiversité, du tourisme, de l’élevage et des ressources en eau sont considérés comme vulnérables au changement climatique. C’est pourquoi, le document d’adaptation sera intégré dans la planification du développement au niveau national, sectoriel et territorial », a ajouté, Ousseynou Ndione.
Le projet a aussi prévu beaucoup de formations pour les acteurs de la région de Sédhiou, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. « Il est attendu dans les réalisations, la production de base factuelle reposant sur des études scientifiques pour montrer la réalité du changement climatique. Mais également un partage des outils nécessaires avec les organisations pour bénéficier du financement climatique », a confié M. Ndiaye chargé du projet. Il a rappelé que pour la première phase 5 régions ont été ciblées. Ainsi pour ce nouveau projet d’autres régions ont été sélectionnées sur la base des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et les communautés.
Jonas Souloubany BASSENE (correspondant)