Pour l’accès juste et équitable à l’énergie, l’Action pour la justice environnementale (AJE) a lancé hier, à Fatick, son nouveau projet dénommé Justice énergétique. À travers cette initiative, l’association compte descendre à la base pour entretenir les communautés sur des sujets liés à l’énergie, dans un contexte marqué par l’exploitation pétrolière de Sangomar.
FATICK – Les préoccupations se poursuivent et s’accentuent autour de l’exploitation du pétrole de Sangomar. Hier, l’association Action pour la justice environnementale (AJE) a lancé, à Fatick, un projet dénommé Justice énergétique. Comme son nom l’indique, ce dernier, qui s’étale sur une durée d’un an, œuvre pour un accès juste et équitable à l’énergie, en faveur des populations riveraines du champ de Sangomar. Comme le fait savoir Adja Ndata Guèye, membre de l’AJE, “l’énergie doit être accessible à toutes les différentes couches, surtout qu’on parle de plus en plus de l’exploitation du pétrole”.
Le lancement de cette initiative à Fatick s’explique par le fait que la région abrite l’activité extractive du pétrole, précisément à Sangomar. D’où la nécessité de recueillir l’avis des populations sur la justice énergétique.
Dans le cadre de ce projet, la stratégie de l’AJE consiste à recueillir les préoccupations des populations pour ensuite pouvoir proposer des solutions concrètes qui leur seront adaptées. Ce qui est d’ailleurs salué par les communautés, par l’intermédiaire de Djibril Faye, chef de service départemental du développement communautaire, qui se dit satisfait de l’implication non seulement des services, mais surtout des populations. Pour lui, cette activité revêt un caractère important, dans la mesure où les communautés sont dans le besoin constant d’en savoir plus sur le pétrole de Sangomar, notamment sur l’énergie, le contenu local, la prise en charge des populations…
El Hadji Fodé Sarr (Correspondant)