Lors de la séance plénière du mardi 11 février 2025, consacrée à l’examen des projets de loi sur la réglementation bancaire et la microfinance, Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget, a réaffirmé son attachement aux principes d’éthique et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques.
Dans un discours empreint de détermination, il a tenu à souligner l’importance des valeurs qui guident son action : « Je n’accepterais pas que le Président de la République ait plus de valeurs que moi. Il peut avoir toutes les valeurs du monde, mais je n’accepterais pas qu’il en ait plus que moi. Il en est de même pour le Premier ministre. Pour moi, c’est cela la dignité. »
Face aux défis économiques et aux exigences de transparence dans la gouvernance financière, Cheikh Diba a invité les responsables politiques et les acteurs économiques à rester focalisés sur l’essentiel : « Nous n’avons même pas le droit de ne pas atteindre les objectifs qui sont les nôtres. Je n’écoute pas ceux qui disent du négatif. L’essentiel pour moi, c’est d’avoir le sentiment du devoir accompli à ma mort. »
Cette sortie assez solennelle résonne comme une mise au point du ministre des Finances et du Budget. Par ces déclarations, Cheikh Diba réaffirme sa volonté d’agir avec rigueur et responsabilité, mettant en avant une gestion des finances publiques guidée par l’intérêt général.
Cheikh Gora DIOP