L’Académie des arts et des sciences du cinéma des États-Unis vient de dévoiler ses 534 nouveaux membres, parmi lesquels figure le réalisateur sénégalais Mamadou Dia.
C’est une récompense pour son talent et son engagement. Le cinéaste sénégalais Mamadou Dia vient d’intégrer l’Académie des arts et des sciences du cinéma, communément appelée l’Académie des Oscars (Academy of Motion Picture Arts and Sciences – AMPAS). Cette organisation professionnelle américaine, fondée en 1927, regroupe des personnalités du cinéma mondial. Elle est surtout connue pour décerner chaque année les Oscars, les récompenses les plus prestigieuses du cinéma.
Le réalisateur sénégalais fait partie des 534 nouveaux membres de la promotion 2025. Sur le site des Oscars, Bill Kramer, PDG de l’Académie, et Janet Yang, sa présidente, ont salué l’engagement des artistes, techniciens et professionnels du cinéma invités à rejoindre l’institution. « Par leur engagement envers le cinéma et l’industrie cinématographique dans son ensemble, ces personnes au talent exceptionnel ont apporté une contribution indélébile à notre communauté cinématographique mondiale », ont-ils déclaré dans un communiqué.
L’adhésion à l’Académie se fait exclusivement par parrainage, sauf pour les associés. Les candidats doivent être recommandés par deux membres de la branche ou de la catégorie concernée. Toutefois, les nommés aux Oscars sont automatiquement considérés pour l’adhésion l’année de leur nomination, sans besoin de parrain.
La sélection de l’Académie repose sur les qualifications professionnelles, mais aussi sur l’engagement envers la diversité, l’inclusion et l’équité. La promotion 2025 comprend 41 % de femmes, 45 % de personnes issues de communautés sous-représentées, et 55 % de membres originaires de 60 pays et territoires en dehors des États-Unis. Parmi les invités, on compte 91 nommés aux Oscars, dont 26 lauréats, ainsi que trois récipiendaires du Prix scientifique et technique.
Réalisateur, scénariste et producteur, Mamadou Dia est l’un des cinéastes sénégalais les plus prometteurs. Originaire de Matam, il compte à son actif deux longs métrages : Baamum Nafi (Le Père de Nafi) et Demba, tous deux primés dans plusieurs festivals internationaux.
Ibrahima BA