Robert Beugré Mambé, Premier ministre de Côte d’Ivoire a exprimé, dans un discours clair et structurant, la volonté commune de revitaliser une coopération déjà dense et historiquement ancrée.
« La solution existe parce que la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont des liens traditionnels de fraternité et de coopération. », dit-il lors d’un point de presse conjoint.
Le rôle moteur du secteur privé dans la nouvelle dynamique
Depuis les indépendances, plus de 49 accords bilatéraux ont été signés entre les deux pays, couvrant des domaines variés. Mais pour Beugré Mambé, ces accords doivent désormais s’adapter aux nouvelles réalités et enjeux contemporains, tels que le développement durable, l’économie circulaire, ou encore la transformation locale des ressources.
Le Premier ministre ivoirien a particulièrement insisté sur la nécessité d’impliquer activement le secteur privé, en complément du cadre macroéconomique défini par les États. « Le secteur privé va jouer un rôle essentiel… en identifiant de nouveaux domaines de coopération. » Cette coopération renouvelée vise à augmenter les échanges commerciaux, à créer de nouvelles synergies industrielles, et à élargir les domaines de collaboration, dans un esprit de complémentarité.
Les axes prioritaires
Robert Beugré Mambé a notamment salué l’expertise sénégalaise dans la pêche artisanale, un domaine où la Côte d’Ivoire souhaite renforcer ses capacités en s’inspirant du modèle sénégalais. « La Côte d’Ivoire serait heureuse de partager l’expérience du Sénégal pour bonifier ses résultats. »
La volonté de valoriser les compétences nationales, de renforcer la coopération dans l’éducation et la formation, ainsi que de créer des opportunités pour la jeunesse ont été au cœur de son intervention.
Le Premier ministre ivoirien a salué l’esprit de solidarité entre les deux peuples, expliquant que « les deux peuples toujours unis doivent regarder dans un même élan pour renforcer la coopération à l’avenir. »
De notre envoyé spécial à Abidjan (Côte d’Ivoire), Cheikh Gora DIOP